Artis, Sigma, Sephora Pro : des pinceaux mythiques au banc d’essai

Qui dit passion démesurée pour le maquillage, dit recherche d’outils adaptés. Plusieurs fois, je vous ai rédigé des revues sur mes accessoires ayant pour marque chouchou Zoeva qui allie qualité et prix raisonnable. Bien sûr, il existe une foultitude de choix et je suis très loin d’avoir testé toutes les marques. Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de mes achats en la matière alors, c’est parti.

 

Les pinceaux Sephora Pro : blush contouring 75 et kabuki 82

 

 

J’ai acheté ces deux pinceaux là lors de mon voyage en France l’année dernière. Comme quoi, il était vraiment temps que je vous propose cet article. La collection de pinceaux pro, existant déjà aux USA, avait débarqué en France peu de temps avant et Coline, que je suis assidûment, vantait les mérites du Kabuki, le pinceau n°82 de la collection. Du coup, j’étais allée voir ce que Sephora proposait et je suis repartie avec le fameux kabuki mais aussi un pinceau que je pensais idéal pour le contouring crème.

 

 

Le Kabuki de Sephora ne passe pas inaperçu. Il s’agit d’un tout petit pinceau très large qui ressemble plus à une balayette de table qu’à un pinceau de contouring.  Ses poils forment une sorte de vague destinée à épouser parfaitement les formes du visage et sont synthétiques.

 

 

Le pinceau Kabuki est non seulement d’une douceur indescriptible mais en plus sa forme ingénieuse est une réussite. La densité des poils est parfaite pour attraper les pigments et les appliquer sur la peau harmonieusement. Par contre, de par sa largeur, il nécessite des fards eux aussi bien larges comme ceux de la Shade + Light Contour Palette de Kat Von D.

 

 

Mon second investissement, le pinceau Contouring Blush n°75 m’a plus déçue. Je cherchais un pinceau pour appliquer mon contouring crème et en boutique, j’imaginais celui-ci plus dense (les pinceaux sont vendus avec des bouchons). Du coup, je trouve qu’il n’a ni la bonne largeur, ni la bonne densité pour appliquer élégamment du contouring crème sombre et je l’utilise désormais pour les blush crème où il fait merveille.

 

 

• Pinceau blush contouring 75 – Sephora
• Kabuki 82 – Sephora

 

La Contouring 101 Face Palette de Sephora

 

 

En même temps que ces deux pinceaux Sephora et vu que c’était encore les soldes, j’avais craqué à l’époque pour la Contouring 101 Face Palette de Sephora, soldée à 70 %. Cette fois encore c’est sur la chaîne de Coline que j’avais repéré cette palette de contouring et à ce prix là, je ne me voyais pas repartir sans.

 

 

Depuis, cette palette n’existe plus mais je me suis dit que j’allais faire un petit aparté dessus dans ce long roman fleuve que va être cette revue. Tout simplement car Sephora ressort régulièrement des palettes en édition limitée qui reprennent plus ou moins les codes des précédentes. La Contouring 101 Face Palette étant une réussite, je trouvais dommage de ne pas la citer.

 

 

Il s’agit d’une grosse palette circulaire qui se compose de trois teintes entrecoupées d’une cinquième. Le packaging n’est pas luxueux mais est très sympa car c’est typiquement le genre de palette qu’on n’a pas peur de prendre en voyage. A condition d’avoir un peu de place dans ses bagages car elle est assez volumineuse mais très légère. Par contre, la disposition des fards, certes très jolie,  rend le prélèvement de la matière hasardeux et on se retrouve souvent avec du terre de sienne dans sa poudre banane…

 

 

Les fards sont de bonne qualité, ne sont pas trop poudreux et se travaillent bien. On y trouve un illuminateur rose, une poudre jaune destinée à fixer l’anticerne et deux teintes de poudres sculptantes. Autant vous dire que je n’utilise que la première mais sa couleur est parfaite.

 

Les pinceaux estompeurs Sigma : Blending E25 et E36

 

 

Toutes les beauty addict vous le diront, on n’a jamais assez de pinceaux et de surcroît de pinceaux estompeurs. L’estompage des fards est pour moi le geste technique le plus compliqué et j’essaye toujours de m’améliorer. Sananas qui est un peu la papesse en France des blogueuses beauté ne jure que par la marque Sigma et son célèbre E25. Curieuse, j’ai voulu tester… 

 

 

Certains pinceaux de la marque Sigma sont réalisés en SigmaTech® Fibers, ce qui est le cas de ces deux pinceaux et ce qui les rend cruelty-free. Car je ne me suis pas contentée d’embarquer le E25, j’ai aussi pris son petit frère le E36, un pinceau estompeur étroit pour le ras de cils inférieur.

 

 

Le pinceau E25 de Sigma est donc un pinceau estompeur, étape ultime pour réaliser de jolis maquillages sans démarcations en flouttant la matière et les bordures. Je l’attendais comme le messie et en fait je trouve que c’est le frère jumeau du 227 Luxe Soft Definer de Zoeva que je possède déjà. Alors oui c’est un très bon pinceau mais finalement ce qui fait la beauté de l’estompage, c’est plus lebn geste que l’outil car Zoeva / Sigma, même combat.

 

 

Par contre, je ne possédais pas de petit estompeur et j’avoue que je galerais pas mal avec le ras de cils inférieur. Soit le pinceau était trop gros et j’estompais jusque sous mes pomettes, soit je me crevais un oeil et je pleurais joyeusement sur mon maquillage tout frais. Ce pinceau E36 est donc idéal de par son côté fluffy mais aussi sa densité et sa maniabilité.

 

 

Pinceau Estompeur E36 – Sigma Pinceau Estompeur E25 – Sigma

 

La brosse Artis : Oval 7

 

Qui n’a pas entendu parler de la marque Artis et de ses pinceaux brosse qui ont fait couler beaucoup d’encre sur la blogo beauté. Mon amie Séverine du blog Pimpante et Rafraîchie en avait acheté plusieurs et une furieuse envie de tester ces monstres m’avaient pris.  Il en existe de toutes les tailles et j’avais opté pour une brosse pour le teint intermédiaire et polyvalente en choisissant la Oval 7.

 

 

Artis est là encore une marque cruelty-free et les brosses de maquillage sont vegan. Et ce qui rend ces brosses si uniques est tout simplement leur prix car je crois que cela tourne autour des 70 €uros l’unité pour le modèle de brosse que j’ai choisie. Il faut les vouloir et les mériter. Mais alors est-ce que cela vaut le coup ? Mille fois oui. Attention, on n’est tous différents quant à nos goûts et notre technique de travail du teint. Personnellement, je n’aime pas la Beauty Blender qui est la meilleure amie de la plupart des maquilleuses. Cela pompe trop de produits, prend trop de temps à l’application… bref, ce n’est pas pour moi. Alors que les Artis Brush, si.

 

 

La Artis Brush se présente comme une brosse a cheveux en soie à cela près qu’elle est en fibres synthétiques, les Cosmefibre et quelle se compose de plus de 250 000 brins issus de cette technologie. La douceur de ce pinceau est purement incroyable. Déjà, l’objet en lui-même est un bel objet. Vous allez me dire que pour le prix, c’est préférable. Il faut savoir qu’il existe des dizaines de dupes et je suis sûre que certains arrivent largement à la cheville des originaux. Parmi les marques coréennes, j’ai repéré beaucoup de brosses de maquillage qui peuvent valoir le coup. 

 

 

A l’application, la magie opère. Je procède en mettant un peu de fond de teint sur mon visage ou ma main et en passant la brosse sur mon visage de manière circulaire, comme je le ferai avec le buffer de Zoeva que j’utilise aussi. Peu de produit suffit à l’application qui est parfaitement homogène. Je ne pensais pas autant aimer ces brosses avant de les essayer mais j’avoue que je comprends l’engouement et que je ne pourrais plus m’en passer.  En quelques secondes le teint est fait, en opacité mais avec un fini naturel.

 

 

Le seul inconvénient des brosses Artis est le nettoyage. Il existe un nettoyant de la marque mais je n’ai pas investi dedans car si c’est comme la Beauty Blender, le savon est aussi efficace et plus économique. Le souci vient du côté très compact de la racine des poils qui s’agglommèrent entre eux avec le corps gras du fond de teint. Tous les kilos de savon du monde n’y feront rien et personnellement, je nettoie cette brosse en commençant par de l’huile démaquillante à sec et en finissant avec du savon.

 

 

Brosse Elite Oval 7 – Artis

 

Les éponges nettoyantes pinceaux de Sephora

 

 

Ces petites éponges sont le gadget ultime que je me suis offert cette année et qui sont extrêmement utiles si, comme moi, vous vous prenez pour un pot de peinture. Il s’agit tout simplement d’éponges composées d’alvéoles qui vont permettre de retirer les pigments sur les pinceaux et ainsi permettre de les réutiliser dans la foulée. Quand on se fait un dégradé des yeux avec quatre teintes différentes, ces petites choses vous changent la vie.

 

 

Par contre, elles débarrassent les pinceaux des pigments mais elles ne les nettoient aucunement. Je préfère préciser car j’ai lu des avis négatifs sur ces éponges qui finalement ne rendaient pas propres comme un sou neuf les pinceaux. J’ai beaucoup ri mais il faut être un peu logique avec ses achats et savoir dans quoi on investit. Évidement que ce genre de produit ne permettra jamais de s’affranchir du rituel du lavage et shampooinage  de pinceaux mais c’est bien utile d’en avoir sous la main pour passer d’une couleur à une autre sans mélanger les teintes. Après utilisation, un passage à l’eau et au savon et c’est reparti pour un tour.

 

 

• Éponge nettoyante pinceaux – Sephora

 

 

Au final, je suis contente d’avoir enfin pu vous présenter tous ces petits produits. Je retiens surtout la brosse Artis qui est un réel investissement mais dont je ne pourrais plus me passer et le Kabuki Sephora qui est lui aussi une petite révélation.